Le CGERP a effectué durant les étés 2016 et 2017 un inventaire des zones riveraines sur le long de la rivière Pokemouche. Celui-ci nous a permis de déterminer les zones qui se sont détériorées au fils des années et sur lesquels de nouvelles constructions se sont établies.
Un manque de végétation sur les berges peut mener à une diminution de la qualité de l’eau et favorise l’érosion des berges. Une zone tampon en mauvais état ne filtre plus l’excès d’eau, de nutriment et de produit chimique et se déverse alors dans la rivière. Cette perte de végétation augmente le rythme d’érosion des berges, ce qui mène à une augmentation de la sédimentation dans la rivière. Tous ces impacts ont un effet négatif sur la qualité de l’habitat dans lequel plusieurs espèces aquatiques en dépendent.
L’inventaire a été fait en canot dans quatre sections de la rivière Pokemouche et trois types de données ont été notés, la couverture végétale, la présence de murets/remblais et l’érosion.
Pont Roger Breeze au pont de Landry Office *Distance totale : 21 400 mètres.
Pont de Landry Office au pont de Pokemouche *Distance totale : 25 515 mètres.
Pont de Pokemouche au pont du chemin Pallot *Distance totale : 18 840 mètres.
Route 113 (CKRO) au pont d’Inkerman *Distance totale : 24 580 mètres.
Comme on peut le voir dans les tableaux si dessous, la majorité de la rivière possède un couvert végétal naturel et présente peu de signes d’érosion. Cependant, ceci pourrait changer avec l’apparition de nouvelle propriété ou la coupe de la forêt pour d’autre projet commercial. Il est donc important de conscientiser les gens sur les impacts négatifs que de tels projets peuvent avoir sur la rivière.